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24 décembre : J'aime la vie et la vie m'aime.

 Point d'orgue de toute cette série, de tout ce processus : laisser tomber les carcans "protecteurs" qui nous corsettent, nous vident de notre énergie et nous maintiennent dans la peur et le contrôle.  On peut aimer une personne malgré ses défauts, ses défaillances, même si elle n'est pas parfaite. De la même façon on peut aimer la vie malgré les insatisfactions, les déceptions, et les épreuves qu'elle nous impose.  Changer notre point de vue, enlever nos oeillères, peut nous amener une plus grande liberté, et nous permettre d'apercevoir tous les petits cadeaux de la vie à côté desquels nous sommes peut-être passés jusque là.  Je prends une ou deux minutes pour l'immerger dans ce flot d'énergie, d'échange, de partage, de pur bien-être.  Pour aller plus loin :  peut-être un état d'esprit à cultiver, se programmer de petits moments de retrouvailles avec cette énergie fondamentale, se ressourcer aux fondements mêmes de notre existence.  Je vous so

23 décembre : J'avance dans la vie le coeur ouvert

 La tendance habituelle est plutôt de porter des masques, de se cacher, de se protéger. Pour ne pas trop souffrir, pour ne pas être déçu-e, pour tomber de moins haut. Pour se protéger, en fait. Et pourquoi pas.  Sauf que d'être ainsi sur la défensive nous fait souvent passer à côté de belles choses, et mine de rien nous demande beaucoup d'énergie. Nous passons notre temps à tenter de nous prémunir contre des évènements, des situations, qui vont peut-être se produire, ou peut-être pas, et contre des émotions qui vont peut-être nous faire du mal, ou peut-être pas.  Est-ce qu'il vaut mieux une vie linéaire, fade, sans surprise, ou bien une vie plus intense, plus riche, au risque de souffrir un peu plus ? Ce que l'on néglige trop souvent, c'est que si on se coupe d'une émotion, on se coupe de toutes les émotions. Il n'est pas possible de filtrer et de ne prendre que ce qui nous arrange. Donc ouvrons notre coeur à ce qui se présente, et faisons-nous confiance sur

22 décembre : Je fais confiance à mon intuition et à ma sensibilité.

 On croit toujours que c'est le cerveau qui nous gouverne, que c'est lui le maître et que c'est bien comme ça.  En réalité, notre intuition est bien plus efficace. Le mental ne peut traiter que les données qu'il connaît déjà. L'intuition a accès à énormément d'informations dont nous ne sommes pas conscients : le non-verbal, les sensations du corps, les souvenirs oubliés, les impressions fugaces, toute une mine de renseignements très fiables, à laquelle nous pouvons complètement faire confiance.  Je prends une ou deux minutes pour me relier à mon intuition, qui est un bon guide pour moi.  Pour aller plus loin : et si vous vous entraîniez à faire confiance à votre intuition ? Vous pouvez commencer par de petites choses, pour tester et vous conforter dans l'assurance qu'elle est juste pour vous. Puis petit à petit faire appel à elle de plus en plus souvent, dans des situations extrêmement variées. Plus vous la sollicitez, mieux vous décryptez ses messages.

21 décembre : Je lâche-prise et tout va bien.

 Le lâcher-prise. Notion mise un peu à toutes les sauces, et dont on ne sait plus très bien ce qu'elle veut dire.  Tout d'abord, ce qu'elle n'est pas : ce n'est pas de la résignation, ni de la passivité. On pourrait presque dire "au contraire".  En fait c'est l'opposé du contrôle. Nous avons souvent tendance, surtout lorsque ça ne va pas très bien, à vouloir tout maîtriser, organiser, anticiper le moindre détail, prévoir toutes les configurations possibles, pour ne pas être pris-e au dépourvu. Or, en faisant cela, nous nous crispons, nous réduisons l'éventail des possibles.  Lâcher prise, c'est après. Une fois que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, admettre que le reste ne dépend plus de nous. Et laisser faire. Et s'apercevoir que même si nous ne maîtrisons pas tout, tout va bien.  L'inattendu peut se produire, et ce sera même mieux que tout ce que nous aurions pu imaginer.  Une ou deux minutes pour souffler, lâcher

20 décembre : Je savoure le fruit de mes efforts.

 L'affirmation d'aujourd'hui nous invite à un peu de bienveillance envers nous-mêmes.  Les efforts que nous faisons, même les plus quotidiens, les plus communs, méritent qu'on les reconnaisse et qu'on en apprécie le résultat.   On peut toujours se laisser parasiter par les "tu aurais pu faire mieux", "tu devrais faire plus". Mais tels qu'ils sont, les progrès obtenus sont déjà louables en eux-mêmes. Se dépasser, sortir de sa zone de confort, quel que soit l'objectif, sont déjà des victoires sur soi-même, qu'il convient d'estimer à leur juste mesure.  Une ou deux minutes pour m'autoriser à être fier-e, content-e de moi et de ce que j'ai accompli.  Pour aller plus loin : le plaisir éprouvé à savourer le fruit de nos efforts peut aussi être une bonne motivation pour persévérer. Si je gravis une montagne escarpée en maintenant le regard fixé sur le sommet à atteindre, le but paraît toujours très lointain, voire inaccessible. S

19 décembre : J'ose montrer ce dont je suis capable.

La plupart du temps, ce qui nous fait échouer, ce ne sont pas les difficultés, ou un manque de capacité. C'est la pression que nous nous mettons, ce sont les carcans dans lesquels nous nous enfermons. La peur du regard des gens, la peur de décevoir, la peur d'être soi-même. De se dévoiler, d'apparaître différent, d'exposer ce que nous prenons pour des faiblesses, et qui sont en réalité ce qui fait notre personnalité, notre individualité.  Je prends une ou deux minutes pour me réconcilier avec moi-même, sortir de la prison que je me suis imposée, et dévoiler toute l'étendue de mes capacités.  Pour aller plus loin : dans quel domaine est-ce que je me restreins le plus ? et qui pourtant me tient particulièrement à coeur. Quel est l'obstacle majeur ? Comment faire un petit pas dans cette direction, qui soit supportable pour moi mais que m'entraîne un peu au-delà de ma zone de confort ?  Passez une bonne journée, et on se retrouve demain.

18 décembre : Je m'attends au meilleur, et le meilleur arrive.

 Vous connaissez sans doute la loi d'attraction. Grossièrement résumée, elle dit à peu près ceci : nous attirons ce que nous voulons. Ou plus exactement, ce à quoi nous nous attendons. Ce qui est un peu compliqué avec cette loi, c'est que nous n'obtenons pas ce que nous appelons de nos voeux consciemment, mais ce qui correspond à nos croyances inconscientes.  On peut désirer très fort quelque chose, si nous sommes intimement persuadés du contraire, c'est le contraire qui arrivera.  Il ne sert donc à rien de s'auto-persuader, ce n'est pas à ce niveau-là que ça se joue. Mais nous pouvons faire évoluer nos croyances, et cultiver celles qui nous sont le plus profitables, et que pourtant nous sollicitons trop rarement.  Et parmi elles, le sentiment que le meilleur peut arriver. Que parmi les infinies possibilités, il y en a toujours au moins une qui sera bénéfique pour nous. Et que c'est à celle-ci que nous avons besoin de nous ouvrir.  Alors je prends une ou deu